Pas que les hommes, qui donnent des migraines. Event, PV avec Prudence De Hauteville.
«Morgana! Ça va? Réponds-moi!»
C'est ce cri de détresse qui me tirait de mon sommeil. Une odeur fortement exécrable hantait mon odorat, et le son d'un fort vent bruyant battant mes volets attirait mon attention. Me redressant de mon lit un peu en panique, je m'empressais d'ouvrir les volets de ma demeure pour constater le temps peu ensoleillé, ce ciel anormalement ébène et cette pluie de cendres désagréable qui s'abattait sur Hadarès. Il y avait clairement un feu quelque part, c'était pénible... mais ce cri de mort, cet appel de détresse, cela provenait de mon château. De ma propre demeure. Ce feu était donc ici?
J'enfilais rapidement ma robe de chambre, quittant mon antre pour dévaler les marches, jusqu'à arriver devant la provenance du cri de détresse. Morgana, l'une de mes meilleures servantes, était étalée au sol, inconsciente, visiblement en détresse respiratoire. Pris de panique, je repoussais mon autre servant, Antonio, pour prendre moi-même conscience de l'état de Morgana. «Morgana? Réveille-toi! Morgana!» Mon regard un peu en détresse se retournait vers Antonio, qui semblait tout aussi paniqué que moi. «Qu'est-ce qui s'est passé? Va chercher l'infirmière! Vite!» Antonio bondissait sur ses pieds, filant rapidement vers l'infirmerie pour aller chercher quelqu'un de plus qualifié pour aider Morgana. Pour ma part, je la replaçais au sol, confortablement, m'assurant de ne rien obstruer de ses voix respiratoires. Je me redressais, commençant à fouiller pour la provenance de la cendre et de l'odeur de souffre grandement désagréable.
Le tour de ma demeure faite, je m'empressais de me faufiler dans l'Entrée de mon château pour voir que le nuage en question n'avait pas de forme, pas de masse, et ne semblait avoir aucune provenance. Le vent n'était pas dans le même sens que d'habitude, et le ciel était en réalité teint de cendres. Il s'agissait donc clairement des volcans de Ashland qui faisaient des siennes. Soupirant dans un mélange de désarroi et de réassurance, je me dirigeais donc vers la triste scène dans le couloir de mon manoir pour constater que l'infirmière s'était déjà affairé de prendre soin de Morgana.
«C'est visiblement une intoxication à cause de la qualité de l'air. Du repos et des soins vont être nécessaires. Je vais prendre soin d'elle.» Antonio, sous les directives de l'infirmière, transportait alors Morgana vers l'infirmerie. Heureusement, l'infirmerie est dans les cachots au sous-sol, la qualité de l'air est bien meilleure actuellement que dans le reste de ma demeure. Bien réveillée malgré tout, je me dirigeais vers ma chambre, pour me vêtir.
J'allais être un peu d'avance pour l'entraînement avec la princesse de Hauteville, mais mieux vaut ça que du retard, surtout lorsqu'il s'agit d'un rendez-vous avec un membre de la famille Royale. En arrivant dans ma chambre, je réalisais un peu trop tard que j'avais laissé le volet ouvert, et la fumée du ciel s'était lentement engouffré dans ma chambre. Le simple temps de réussir à me vêtir et quitter la pièce désormais condamnée, les maux de têtes m'avaient déjà gagné. Un peu d'air frais au ras le sol allait me faire un peu de bien, c'est ce qui me poussait donc à sortir, et prendre la direction du château de Prudence.
Ma petite balade en ville était étrange. Il n'y avait presque personne dans les rues. Les gens toussaient, certains se pleignaient de maux quelconques. Certaines personnes étaient au sol, inconscientes. Je ne m'étais pas interposé puisque dans la majorité des cas, certaines personnes leur étaient déjà venu en aide. La ville était triste, une ville saignée par le souffre des volcans, pourtant si loin du pays.
Le temps de me rendre dans la cour royale, c'était déjà trop tard : mes maux de têtes s'étaient transformés en migraine. Je sentais ma tête gonfler, palper sous la douleur et le sang qui y circulait. Mes respirations n'aidaient pas, et le seul brin de lumière perçant la cendre du ciel me brûlait les rétines, ne faisant rien d'autre qu'empirer la douleur qui me martelait le crane. Je débarquais donc de mon grand cheval, Edelweiss, pour prendre place sur un banc près de la cour royale. Les gardes se faisaient plus rares que d'habitude, ce que je trouvais étrange. Je m'allongeais donc sur le banc, soupirant, me fermant les yeux. Faire une petite sieste, ou tenter de reposer mes yeux en attendant la princesse. peut-être cela aidera face à la migraine qui me hante.
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«“Les hommes jaloux agacent les femmes, mais les hommes qui ne sont pas jaloux les exaspèrent.” -Citation De Alfred Capus»
L'odeur âcre, du soufre produit par les cendres volcaniques des volcans d'Ashland était présent et cela me réveilla rapidement, car je toussais fortement et m'étouffais presque à force d'être à bout de souffle. Je m'assis sur mon grand lit doucement et mon regard se posait sur ma chambre un peu confuse.
Ma servante était proche des volets et les fermait pour éviter que d'autres cendres entrent dans ma chambre et elle m'expliquât rapidement que plusieurs personnes semblent être tombées malades et que les nuages de cendre volcanique étaient causés par un changement dans la direction du vent... Cela était rare que nous subissions leurs cendres.
Je me levai doucement et commença à me vêtir avec l'aide de ma servante. Une fois vêtu de ma robe bleu et or, je descendis aller manger le premier repas doucement, car je m'étouffais et manquais de souffle pour un rien... cela devenait ridicule, je vérifiais aussi pour ma famille, certains d'entre eux avaient d'autres symptômes et cela m'inquiétait.
Une fois ravitailler en nourriture et en boisson, je me dirigeai de nouveau vers ma chambre et enfila mon armure avec l'aide d'écuyer, celle-ci était faite sur mesure par ma seule véritable amie et mentor, Anastasia. Pas question de rater l'entrainement !
Une fois ma lame a ma ceinture, je descendis vers la cour royale et malgré que j'étais à bout de souffle, mes mouvements étaient le plus fluide possible et je perdais pied quelques fois m'adossant au mur du château en serrant les mains et me redressa.
Une fois dans la cour royale, j'aperçus ma mentore allonger sur un banc visiblement semi-endormi et probablement avec un trouble ressemblant à ce que les autres pouvaient avoir. Nous n'avions pas encore tout percé sur les problèmes que les cendres volcaniques pouvaient apporter au peuple. Je m'approchais doucement visiblement à bout de souffle et je remarquais le manque de garde flagrant, ils devaient être malade ou pas encore à leur poste ce qui était très déroutant. Je pris parole doucement, mais avec un souffle saccadé.
" J'espère... ne pas... t'avoir fait... trop attendre..."
Je regardais ma mentore allonger sur le banc visiblement endormi une fois que j'étais assez près d'elle. Je pris place sur le peu d'espace qui restait sur le banc et attendu que celle-ci donne signe de vie.
Prudence De Hauteville
Anastasia d'Aiglemont
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Sam 1 Juil 2023 - 13:47
Pas que les hommes, qui donnent des migraines. Event, PV avec Prudence De Hauteville.
J'étais bêtement tombée endormie. Allongée sur le banc, les yeux fermés. Le mal qui me martellait le crane, la chaleur que mon corps dégageait face à cette douleur, les pulsations sur mes tempes, rien pour m'aider à rester éveillée, visiblement. J'en avais complètement perdu mes repaires, plongé dans un profond sommeil... tellement profond que rien n'aurait su me réveiller. Rien...
... sauf bien sûr, la personne que j'attendais. Vêtue de son armure complète et de sa grande robe dorée et azure, elle vint s'assoir à mes côtés... délicatement, certes. Néanmoins, elle m'avait quand-même adressée la parole, et le son de l'armure contre le bitume du banc me tirait de mon sommeil à une vitesse remarquable. Mes yeux s'ouvraient, rapidement, et je me redressais du banc presque aussi vite tout en cherchant autour de moi pour des repaires, des visages que je connaissais, ou simplement de quoi me faire rassurer. Une vive douleur me gagnait rapidement le front, et mes yeux se refermaient presque aussitôt. «Merde... je me suis relevée trop vite...»
J'ouvrais doucement mes yeux, appuyant un coude contre mon genou et une main contre mon front, tentant de calmer la douleur d'une manière qui, visiblement, ne changeait strictement rien. Mes yeux vitreux se retournaient lentement vers la jeune princesse, qui ne semblait pas aller super bien non plus. Un léger rictus s'étirait sur mes lèvres alors que j'entammais la conversation avec l'héritière. «Tu sembles incommodée par la cendre.» Je soupirais légèrement, m'appuyant la tête sur les deux mains tout en fermant mes yeux dans le but de tenter de calmer la douleur. La luminosité orangée et la cendre dans l'air me brûlait les yeux un peu, rien pour aider face aux migraines qui me hantaient.
«Saloperie d'Ashland............»
Je relâchais ma tête, rouvrant mes yeux tout en retournant mon visage vers la jeune femme à mes côtés. Mes valeurs me passaient en tête en boucle depuis mon réveil ; j'étais en publique, et montrer mes faiblesses ne faisait qu'ouvrir une porte à mes futurs assaillants... je ne pouvais pas laisser un tel mal de tête m'incommoder autant que cela. Je me redressais alors, pleinement assise, le dos droit et prête à toute éventualité, alors que mon regard rivé sur la princesse se durcissait sous toute la pression que je me mettais pour garder mon calme, ainsi que ma dureté.
Anastasia d'Aiglemont
Prudence De Hauteville
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Mar 4 Juil 2023 - 1:39
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«“Les hommes jaloux agacent les femmes, mais les hommes qui ne sont pas jaloux les exaspèrent.” -Citation De Alfred Capus»
Ma chère amie fut surprise et se leva rapidement quand je m'étais assise près d'elle. Je m'en doutais un peu, mais j'espérais qu'elle se repose un peu plus. Je l'inviterais à se reposer plus tard, prendre un thé ou une coupe de vin.
Je laissai un léger rire quand ma mentore lâcha la remarque qu'elle c'était levé trop vite, je voulais prendre parole, mais je laissai tomber pour m'aider a reprendre ma respiration. Ma chère amie émit une remarque à propos que je semblais incommodée par la cendre. Je souris doucement et pris parole.
- Certes... ce qui m'inquiète est le sens du vent... Le peuple va avoir plusieurs problèmes...
Je pensais à mon père qui allait devoir gérer cette crise qui allait survenir avec tout cela. Je poussais un léger soupir et me redresse droitement et fièrement, comme se doit l'ainée de la famille royale. J'acquiesçai sur le foutu Ashland, ma mentore reprit sa posture dont je reconnaissais sa prestance.
Je me levai doucement et tout en étant droite et fière, je dégainai ma lame et avec un léger sourire plus une voix déterminée.
- On commence l'entrainement !
Je me plaçai en position de combat, j'allais devoir montrer à quel point que je m'étais amélioré. Anastasia allait voir les fruits de mon entrainement avec elle et quand je suis seule. Bien sûr, ma respiration disait le contraire et ma respiration était compliqué, j'étais déjà en sueur avec le peu d'effort pour descendre dans la cour royale.
Je devais être forte et faire mon entrainement comme la fille parfaite de mon père et de ma mère. Je me devais d'être parfaite et sans défault au yeux des autres, bien que mon amie le savait pertinament sans que je parle, je tentais de le cacher malgré tout.
(Désolé ce n'est pas long, mais j'ai au moins répondu)
Prudence De Hauteville
Anastasia d'Aiglemont
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Ven 7 Juil 2023 - 15:24
Pas que les hommes, qui donnent des migraines. Event, PV avec Prudence De Hauteville.
Elle semblait totalement d'accord avec mon point de vue. Un léger sourire se dessinais sur mon visage alors que je constatais simplement le fait que nous nous entendions sur le même point. Alors que je pensais reprendre l'entraînement une autre journée, celle-ci se redressait de toute sa taille, fièrement, prête à se battre. Je devais avouer être un peu déçue par sa décision, puisque je ne me sentais pas très bien... du moins, pas assez en forme pour me taper l'entraînement de mon côté. Sa posture fière et noble voulait tout dire, et je savais qu'elle s'apprêtait à dégainer comme si l'air ambiante était plus pure que de l'eau de source... alors qu'en réalité elle est l'une des plus toxiques que l'on a ressenti depuis de nombreuses années.
Elle donnait le feu vert pour commencer l'entraînement, malgré son souffle court. Un rictus de désespoir s'étirait sur mes lèvres, un léger rire nerveux se faisait entendre alors que mon regard s'abaissait contre le sol. «Tu es motivée.....» Mon regard se redressait vers son visage alors que mon visage exprimait un certain inconfort, bien malgré moi. Ma tête voulait simplement exploser, et mon rire avait suffi à empirer ma migraine. «... et j'aime ça. »
D'habitude, oui... j'aime ça... mais cette fois-ci, non. J'étais inquiet non seulement pour moi, mais pour elle également, et je refusais pertinemment de pousser l'entraînement autant qu'avant. J'étais inquiète pour son état de santé, de même pour la mienne. D'habitude, je suis celle qui pousse... mais là, la princesse ayant donné son ordre, j'allais devoir l'écouter visiblement. Je n'allais clairement pas être au mieux de moi, et tout ce que je souhaitais, c'était de ne pas me blesser ni la blesser avec nos armes.
Je me redressais alors, avec ma posture et la fierté que j'avais l'habitude d'avoir alors que je dégainais mon épée à mon tour. «Pour cette fois, j'aurais espéré un peu de repos, mais tu me sembles motivée. » Je redressais alors mon épée pour appuyer ma lame contre la sienne, doucement, une marque de défi. Un sourire se traçait sur mes lèvres. «Ne te pousse pas trop. Si tu n'y arrives plus, on arrête. La situation est grave et hors de notre contrôle en ce moment... »
Je me déplaçais lentement, question de faire pivoter notre ligne de combat, et retirer le banc de notre chemin. Nous avions déjà assez de l'air comme obstacle, sans en plus s'encombrer de trucs inutiles pouvant nous mettre en danger. Une fois bien certaine que nous étions libre de mouvement et sans danger autour de nous, je me plaçais sur le latéral, une main dans le dos, l'autre bien positionné sur mon épée, la redressant vers la princesse tout en gardant une posture bien droite. «Quand tu es prête, vas-y.» Ma voix ne me semblait pas très rassurante. Mon oeil était vif et actif, la tête bien droite, prête à toute éventualité... sauf bien évidemment ma migraine qui me martellait la tête par poussée, et qui devenait bien vite insupportable.
Anastasia d'Aiglemont
Prudence De Hauteville
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Mar 1 Aoû 2023 - 0:37
Pas que les hommes, qui donnent des migraines Event Feat. Anastasia D'Aiglemont
«“Les hommes jaloux agacent les femmes, mais les hommes qui ne sont pas jaloux les exaspèrent.” -Citation De Alfred Capus»
Ma posture était prête et au meilleure de ma forme a possible avec ce foutu nuage de l'enfer provenant des montagne. Mon souffle court et ma détermination sans faille ne fesait pas un bon ménage. Ma comparse me fit comprendre qu'elle en avait pas vraiment envie, mais elle pris position en face de moi.
Nous étions tout les deux inquiètes l'une de l'autre et je savais que je ne pourrais pas être au meilleure de ma forme. Je voulais tenter quand même tenter de m'entrainer malgré tout et mon mentore semblait du même avis la voyant avec sa posture fière et se tenant devant moi.
Anastasia prit la parole et me disait que pour ceette fois-ci, elle aurait aimé avoir un peu de repos, mais comme je semblais motivé, nous allions procédé a l'entrainement. Nos lames étaient appuyé l'une contre l'autre et un sourire se dessina sur nos lèvre en même temps. Mon amie m'averti de ne pas me pousser trop et que si je n'y arrive plus, nous allons arrêter. Puisque la situation est grave et hors de notre contrôle en ce moment.
Nos pas étaients synchroniser nous pivotions lentement en cercle pour que notre ligne de combat change et que l'on s'écarte du banc qui était proche de nous. Tout était maintenant en parfaite condition pour que nous puissions nous entrainer ensemble sans avoir d'obstacle. Ma posture était différente d'Anastasia qui elle avait une main dans le dos et une sur le manche de sa lame, la mienne était beaucoup plus stable avec les deux mains sur le manche de ma lame et celle-ci étant droite et fière.
- Ne t'inquiète pas, je suis prête !
Puis je passa a l'assault, mais coup n'était pas aussi vif et rapide que si l'air serait pur, mais touchait la lame de mon adversaire. Nos échanges étaient bref et très raide, mais plus on passait en temps et plus mon souffle saccadait. Mes coups devenait moins précis et soudainement, ma lame tomba sur le sol et mes yeux se clorent. Mon corps penchait vers l'avant et je tombais vers le sol. Je ne me souvien de rien a partir de ce moment-là
Prudence De Hauteville
Anastasia d'Aiglemont
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Mer 2 Aoû 2023 - 22:20
Pas que les hommes, qui donnent des migraines. Event, PV avec Prudence De Hauteville.
Je tenais la lame haute et droite, le dos droit, l’allure fière. C’était ma posture de combat, surtout de duel comme ce que nous nous apprêtions à faire. Mon regard scrutait lentement le visage de la princesse qui semblait s’épuiser peu à peu. Mon regard, lui, devait sûrement montrer une douleur particulière : ma tête était affreusement douloureuse, j'en avais des nausées. Elle tenait la lame de son épée à deux mains, prête au combat, s’élançant enfin contre mon épée. Je bloquais les coups blocables, j’esquivais les autres. Mon agilité n’était pas à son meilleur, et plus cela avançait, moins de précisions nous avions... et cela devenait de plus en plus dangereux pour nous deux… autant pour elle, que pour moi.
Malgré mes esquives moins précises, ses coups perdaient également de la précision, et de la concentration. Elle faiblissait à vue d’œil, elle cherchait son souffle, et cela paraissait un peu trop. J’allais cesser le combat lorsque le claquement du métal contre le bitume du sol raisonnait dans mes oreilles. Une fraction de secondes avaient été nécessaire : un si court instant qui m'avait paru une éternité. Son épée s’écroulait au sol lourdement, de même pour la princesse. Ses yeux clos, son corps lourd se laissait tomber péniblement au sol. Mon réflexe avait été de lâcher mon épée à moi, la projeter un peu plus loin pour l’enlever du chemin et me précipiter sous le petit corps de la princesse, que je rattrapais maladroitement, mais assez solidement pour éviter qu’elle chute sur sa propre lame.
«Prudence? Prudence!!!» MA voix n'était pas paniquée, mais on pouvait voir dans le ton que je n'étais pas au meilleur de ma forme. Je la secouais légèrement. Je voyais bien qu’elle n’allait pas bien du tout, et c’est ce qui m’alertait. Je la retournais assez pour la prendre dans mes bras, et l’allonger sur le banc à mes côtés. Mon premier réflexe avait été de la sécuriser, de sécuriser également sa respiration, et m'assurer qu'elle ne manque pas d'air. Je dégageais son visage de tout ce qui pouvait l'encombrer, détachant sa robe et son armure au niveau du cou et du torse tout en retirant les pièces de métal trop lourdes pour son pauvre petit corps.
Pour ma part, je m’adossais au banc, assis au sol, fermant les yeux et m’appuyant la tête contre la main à tenter de me calmer, calmer la douleur de ma tête, et reprendre un peu mes esprits. Ce n’était pas quelque chose de facile en ce moment avec les circonstances, ma tête voulait exploser, et j’avais bien deviné que la respiration de la jeune femme était sauvagement affectée par le tout. J'étais donc là, assise à côté de la princesse à l'élégante robe détachée, au corset éloussé, un tas d'armure au sol à côté du banc et deux épées traînant quelque part sur le bitume.
Anastasia d'Aiglemont
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Mar 8 Aoû 2023 - 1:01
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«“Les hommes jaloux agacent les femmes, mais les hommes qui ne sont pas jaloux les exaspèrent.” -Citation De Alfred Capus»
J'étais dans un profond sommeil, je n'attendais même pas la voix de ma meilleure amie qui m'appelait. Je ne pourrais pas dire ce qu'il me passait par la tête d'avoir voulu m'entrainer au combat avec ce temps affreux. Je devais inquiéter ma mentore au plus haut point, je commençais à me sentir aussi plus légère.
On aurait dit qu’au dehors de mon être, une personne s'occupait de défaire mon amure et d'éloussé mon corset qui était sur ma robe. Cela devait provenir d'Anastasia, elle devait vouloir s'assurer que j'aille bien pour éviter que mon problème devienne pire.
Je ne pourrais pas dire combien de temps il s'est écoulé depuis que je suis insconciente. Plusieurs minutes, quelques heures ? Seuls les dieux peuvent le savoir, mais quand je me réveillai, tous mes sens étaient confus et je tentais de replacer ou j'étais et ce que j'étais en train de faire.
Mon regard se posa sur mon armure proche du banc et de ma meilleure amie, ma voix résonnait doucement et je tentais de me redresser doucement.
- Désoler de vous avoir inquiétez mon amie.
Les cendres rendaient le tout très compliqué et l'entrainement ne s'est pas déroulé comme je l'avais pensé. J'espère que ma mentore ne m'en voudra pas trop, ma respiration était encore compliquée, mais je parvins à trouver un équilibre suffisant pour rester assise et discuter.
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Dim 18 Juin 2023 - 10:55
